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Les femmes journalistes ont-elles peur de choquer ?

 Maureen Dowd, chroniqueuse au New York Times, a récemment fait remarquer que les femmes journalistes qui écrivent dans les pages éditoriales sont beaucoup moins nombreuses que les hommes. C’est du moins une réalité aux Etats-Unis. Cela s’explique, selon elle, par le fait que les femmes souhaitent être aimées par les lecteurs et pour y arriver elles se soucient de faire le moins de vagues possible. Elles auraient un souci de ne pas trop choquer. Les patrons des journaux américains abondent en ce sens : ils soutiennent avoir de la difficulté à trouver des femmes journalistes qui ont envie de relever le défi de la formule éditoriale. Eux aussi croient que les femmes tentent de se soustraire aux débats. Dowd croit que les femmes agissent ainsi parce que celles qui osent exprimer leurs opinions sont considérées comme des menaces, des femmes castratrices.

Qu’en pensez-vous? Croyez-vous que ce souci de plaire est réellement l’apanage des femmes journalistes? Pensez-vous qu’au Québec on a le même problème? Lectrices et apprenties journalistes, seriez-vous à l’aise avec la formule éditoriale ?


Martine  

Ecrit par cote, le Lundi 21 Novembre 2005, 19:47 dans la rubrique Actualités.

Commentaires :

baybiloba
25-11-05 à 22:10

Il y a de nombreuses études sociologiques qui montrent que contrairement aux garçons la plupart des filles se sous-estiment, et elles intériorisent ce sentiment qui les empêchent, même une fois femme, de réaliser des projets ambitieux, même dans les filières d'études, les professions envisagées... Ce constat ne me surprend donc pas. Qui plus est, certains métiers "d'influence" sont souvent une chasse gardée masculine, et donc pas toujours facile à intégrer!





 
Elvisse
28-11-05 à 21:38

Ce constat ne m'a pas étonnée non plus, seulement, il est aberrant qu'il en soit toujours ainsi. De plus, au Québec depuis quelques années on semblait avoir remarqué une tendance quelque peu inverse.  L'enseignement dans les classes des écoles primaires favoriserait davantage la réussite des petites filles.  Le mâle québécois, ces dernières années, nous a été présenté, entre autres par l'entremise de la télévision, comme mou, perdant, victime.  Il a été laissé pour compte. Non pas que je cautionne ce genre de généralisation.  Je croyais simplement que la femme en avait fini avec cette modestie qui l'a caractérisé trop longtemps.

Martine


 
Patmar
28-11-05 à 23:34

femme éditorialiste

Personnellement, je serais très honorée qu'on me confie une chronique éditoriale mais il est clair que je serais prudente dans mes propos. C'est bien connu, notre belle société a le jugement beaucoup plus facile envers une femme qu'envers un homme; ceux-ci jouissent d'une plus grande liberté, à mon avis...Mais c'est toutefois bien dommage qu'encore aujourd'hui, en 2005, les femmes se sentent obligées de s'auto-censurer, en quelque sorte...Il nous reste du chemin à faire!!!!